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"Trop bétonné… Perso, ça fait pas rêver!", selon un habitant du quartier.

Avec un peu d'imagination, même naïve diront certains, il n'était pas très compliqué d'imaginer une placette, ou une gestion de cette intersection, plus verte et, tout à la fois, plus sécurisée.

Je me suis amusé à faire cet exercice, comme l'a fait le Journal Sud-Ouest le 18 mars, qui, à l'aide de l'Intelligence Artificielle, a imaginé, lui, le devenir des quartiers de la ville en 2040... C'est d'ailleurs la suggestion de D. Labails dans son contrat d'action municipale 2020-2026 "Ensemble, dessinons Périgueux".


Mes moyens sont plus modestes que les leurs mais c'est bien aux élus, en lien avec les usagers et les services techniques, de dessiner la ville de demain. Ils s'y sont engagés et doivent veiller à ce que l'argent des contribuables soit utilisé à bon escient.


Ici, rien n'est vraiment bucolique ou végétalisé pour ce "Chemin de traverse", ni vraiment adapté à un accès au cabinet médical proche (stationnements non réservés, pas de place PMR, inclinaisons dangereuses si accès en fauteuil roulant...) et ne met pas en valeur le Chalet de la Glacière qui fait pourtant partie intégrante de l'histoire de Périgueux.






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Le Chalet de la Glacière, est actuellement une chambre d'hôtes. Il fut la résidence et le cabinet médical du Dr Pierre Marty mais servait autrefois de dépôt de pain de glace, d'où son nom.

Ce bâtiment aux allures XVIIIème avec son grand perron et ses lucarnes de style est lié à l'histoire de l'eau à Périgueux. Le Toulon avait été conditionné depuis le XVIIe par des activités d'un moulin qui devait fournir de l'eau potable et actionner une tuilière située de l'autre coté de la rue Pierre Semard. Une glacière mécanique s'y ajouta pour produire de la glace artificielle, avec obligation pour l'entreprise de loger ses cadres : trois résidences identiques furent ainsi créées, dont ce « chalet de La Glacière », mais on aurait perdu la trace des deux autres.


Pour information, petite histoire du Chalet de la Glacière telle qu'elle nous est contée par le poète du Coderc le 6 Janvier 2017, sur son blog:


Le Chalet "La Glacière" Commune de Périgueux: le 13 septembre 1767, Elie Lassaigne, jardinier, son épouse Jeanne Richard et leur fils Laurent vont acquérir une petite propriété appartenant à Messire Jean-Baptiste Crémoux seigneur de Borie-Petit, sis dans le quartier du Toulon à Périgueux: "Le dit enclos confrontant de deux parts aux grands chemins qui vont de Périgueux à Limoges et Angoulême, n'y ayant qu'un fossé des deux côtés, d'autre part aux jardins des sieurs Salimon et Javerzac, murailles commune entre deux despendante de cet enclos"...

Le Notaire royal mentionne que la principale entrée de l'enclos est composée d'un grand portail et d'une petite porte; d'après ce procès-verbal, la maison d'habitation, four étable, muraille entourant l'enclos sont en très mauvais état, menacent ruine! La maison se compose de trois chambres...un puit en bon état est placé dans le jardin.

Dans le bas de la maison, côté jardin, une chambre placée à côté du puit, au rez-de-chaussée, servait autrefois de glacière, là ou commence approximativement le faubourg du Toulon, à la jonction des rues Pasteur et des mécaniciens...

On peut admettre l'existence autrefois, d'un autre dépôt de pains de glace en ces lieux! La demeure actuelle aurait été construite en 1870 par les époux Bors, agent d'affaire à Périgueux. L'escalier, sur la façade ayant été oublié aurait été ajouté par la suite...

Le domaine prenant le nom de "Chalet la Glacière" était entouré d'un parc et après les travaux d'assainissement, loué à des particuliers!

Pendant la seconde guerre mondiale, la maison servit de cache à des résistants dans la partie des combles.

Dès 1950, le jeune docteur Pierre Marty médecin généraliste et spécialisé en Obstrétique, loue la demeure en totalité, y installe son cabinet médical, résidant sur place. Ce n'est qu'en 1977 qu'il achète "La Glacière" à Monsieur Magneaux assureur à Périgueux. Il entreprend une restauration totale de l'immeuble, à ses frais, réfection totale de la toiture, installe le chauffage central au gaz de Ville, fait raccorder l'immeuble au tout à l'égout et fait construire un double garage. Il prit sa retraite en 1999, fermant son cabinet médical!

Le Ier Août 2011, Monsieur Jean-Luc Laville achète "La Glacière" qu'il transforme en chambres d'hôtes - ouvert toute l'année!



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