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Plaidoyer pour une vision politique de centre droit, fortement écologique

Au travers de son itinéraire personnel et de son évaluation de l'état actuel de la société, chacun peut juger opportun, ou pas, la nécessité de changements d'orientation politique nationale. Je me suis attelé, ici, à définir les contours de ce qui a mes yeux est important. J'ose vous le partager en cette fin d'été dans la torpeur étouffante de cette dernière canicule. Mais les mots sur l'environnement y prendront, d'autant plus, toute leur résonnance.


Que chacun écrive pour lui-même, ou partage avec d'autres, ses idées politiques de manière posée et réfléchie est un exercice qui demande une réelle distanciation et un effort d'objectivité pour ne pas tomber dans l'approximatif, le lieu commun, la récrimination ou l'exagération. Essayez... vous verrez!


Comme le rapportait sur le plan communication, il y a quelques mois dans la presse régionale, Clément Tonon, membre du Conseil d’Etat et auteur de plusieurs rapports sur la gouvernance des données et les nouvelles technologies, représentant d'Horizons pour la Dordogne, à propos des nombreuses publications du parti d'Edouard Philippe, "il faut arrêter de considérer que les gens ne vont pas comprendre. Il faut cesser de les prendre pour des imbéciles, ils sont très contents d’avoir des formats exigeants et longs qui parlent à leur intelligence. Ce n’est pas possible de dire : on va leur faire des tweets et des formats de deux pages.»


Plus modestement, mais dans ce même esprit, je vous livre, ici dans ce blog politique, ce long texte (forcément trop long dirons certains…), qui illustre le sens de mon engagement personnel de centre droit (au sens des classements politiques habituels) et qui guide ma conduite politique locale.


"De Mirabeau expulsé du Panthéon à Emmanuel Macron pendu en effigie sur des ronds-points par des gilets jaunes, tous les centristes ont été minorés ou accablés", note l'historien Jean-Pierre Rioux, dans son essai publié en 2020 "Gouverner au centre. La politique que nous n'aimons pas", qui y affirme que le centre n'est pas le "ventre mou de la politique".


Le centre a prouvé par le passé son utilité dans l'apprentissage de la démocratie raisonnée et raisonnable. C'est l’affirmation impérieuse de seule alternative solide, viable et équilibrée face aux extrêmes. C'est un rempart raisonnable, face à la voie naturelle du déchaînement des passions et de la haine banalisée sur beaucoup de sujets.


Quant à la phrase de conclusion de mon texte, chacun jugera, dans le secret de l'isoloir, et selon son inclinaison, quel est l'homme ou la femme politique, qui le moment venu, dans quatre ans sera en capacité de porter sa voix.

Pour une société vertueuse plus bienveillante, plus ambitieuse, plus juste, plus durable et non stigmatisante.

Cheminement Politique


Simplicité de mon enfance, âpreté du dénuement puis sentiment amer d’une revanche sociale forgent un caractère, un chemin de vie et justifient tout à la fois, un inévitable et primaire désir consumériste pour combler ses frustrations et en même temps une culpabilité, celle de trahir sa terre nourricière en contribuant à laisser un désert environnemental à ses enfants. De même, la pauvreté vous fait comprendre à quel point l’intégrité est un luxe. Mais cette inégalité sociale ancienne était plus aisée à accepter dans nos territoires ruraux plus solidaires que, actuellement, dans ces quartiers défavorisés de nos mégapoles, où se concentrent les difficultés économiques, et où l’isolement de certains fait écho aux regroupements d’habitants, jeunes pour la plupart, désœuvrées, désespérés ou en quête d’identité.


Rigueur et abnégation paysanne ou ouvrière, racines profondes patoisantes puis occitanes, solidarité villageoise s’appuyant sur l’échange de biens et de services formeront l’adulte que je suis devenu bien au-delà de l’atavisme et des directions que la vie nous réserve. Cette enfance rurale a construit ma personnalité et chacun de ceux que j’y ai rencontré a au sa part dans mon éducation, ma culture, mes racines. Il en aurait été probablement autrement si j’étais né dans une banlieue de grande ville. Tout donc dans notre évolution individuelle est une question de racines, d’ouverture aux autres et d’éducation.


Par-dessus tout, ces forces telluriques ressenties au plus profond de mon être, en lien avec le monde agricole, nos forêts, nos rivières me semblent, sans romantisme écologique exagéré, au fur et à mesure de mon avancée en âge, de plus en plus essentielles à notre évolution commune. C’est tout le sens de mon engagement politique…


[L'intégralité du texte dans le PDF ci dessous]

 
 




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