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Exit les jardins à la française!

Et si vous arrêtiez de tondre votre jardin le week-end?


Eric Lenoir, paysagiste, … ancien punk supprime la tondeuse des ses outils de jardinier et libère ses jardins des contraintes humaines pour favoriser la biodiversité. Assez inspirant!


Lire l'article complet du media "Le Terrien"

Le Terrien a été lancé en janvier 2020 sur un constat : bien qu’extrêmement anxiogènes, les crises “écologiques” que nous vivons – réchauffement climatique et effondrement du vivant en tête – doivent être interprétées comme autant de signaux pour nous réinventer et saisir l’opportunité d’une véritable renaissance. Nous avons tant à gagner, au-delà de l’absolue nécessité de maintenir une planète habitable, à vivre de façon plus simple, plus sobre. L’avenir n’est donc pas qu’angoissant. Il est aussi excitant.

Nous avions, ici à Périgueux un jardin qui se rapprochait de ce principe, "le Jardin des vagabondes".

Il avait été créée sous la mandature précédente, comme d'ailleurs la truffière du Rocher de l'Arsault laissée, elle aussi, longtemps en déshérence et confiée depuis peu à l'Association des Trufficulteurs.


Cet espace iconoclaste, aux abords du canal, avait été conçu comme un laboratoire de la nature citadine et comme un outil d’éducation à l’environnement selon le principe du «jardin en mouvement » de Gilles Clément, jardinier paysagiste.

Ainsi, un parcours avait été aménagé pour les promeneurs qui pouvaient ainsi s’immerger dans ce milieu sauvage à travers 7 habitats naturels :

- «Le Plateau des Vagabondes», avec des plantes venues d’ailleurs , qui ont «colonisé » le lieu et apparaissent spontanément sur des terrains délaissés comme les friches

- «Le Théâtre des Papillons», espace d’observation de l’interaction entre les insectes pollinisateurs et la végétation

- «Le Fourré», étape ultime avant la forêt où se réfugient les oiseaux et qui protège la croissance des arbres

- «La Ripisylve», à la lisière entre la rivière et la friche , où se trouve la plus grande biodiversité du jardin

- «La Prairie» (ou «Pelouse»), où l’on mesure le mieux l’impact de l’homme sur la biodiversité

- «Le Compost», refuge de la pédofaune (vie animale du sous -sol tels que les vers de terre , les taupes , les courtilières … ) et alternative à la gestion des déchets en ville

- «La Rivière l’Isle ».


La signalétique de ces différents habitats avait été volontairement limitée afin de préserver au mieux ce site de 5 000 m² situé sur l’ancienne friche du Moulin du Rousseau.


Désormais, par faute d'entretien ce jardin atypique est une friche où les ronces dominent et où seuls des initiés peuvent pénétrer au risque de marcher sur des seringues ou d'autres objets contendants. Assez consternant!


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