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Dégustation au Fanal après les vendanges

En ce mois de la gourmandise et du plaisir des papilles, un atelier d'œnologie et de dégustation est organisé au Fanal, le 30 novembre, à deux pas du Chai de Lardimalie.

Pour mémoire, le Chai de Lardimalie a été construit à Saint-Pierre-de-Chignac, en 1902 par Ernest Minvielle, architecte bordelais renommé, sur la commande de Jules Honoré Sécrestat, (1822-1905) industriel bordelais.

Le style Minvielle a marqué plusieurs bâtiments vinicoles de châteaux médocains en particulier à Cantenac Brown. Ces vastes bâtiments fonctionnels sont érigés autour de cuviers centraux sur deux niveaux étaient considérés comme des chais modèles de 1870 jusqu'au début du XXe siècle. L'extérieur du bâtiment, son cuvier sur deux niveaux, ses onze cuves en chêne d'origine ont été inscrits au titre des monuments historiques en 2010.


Le chai de Lardimalie possède les caractéristiques du style Minvielle mais il est aussi le résultat de l'expérience professionnelle et innovante de J. H. Sécrestat: eau courante, rails, plaque tournante, chariots roulants, étuveuse à vapeur, fouloir égrappoir, filtre à vin... Il a ainsi donné à l'édifice un agencement quasi industriel. Un site surprenant!


L’animation prévue ce 30 novembre prochain s'inscrit dans un cycle de découverte qui sera renouvelé dans les mois à venir. Le jeudi soir devient un rendez-vous convivial et de détente au Fanal !

Atelier d'œnologie *

  • Thème : "Comparaison Pécharmant et Saint-Estèphe"

  • Public: adultes, locaux et touristes

  • Date : Jeudi 30 novembre de 18h30 à 20h30

  • Tarif : 25 €/pers


  • Partenaire : Mme Isabelle ROBERTY, œnologue formatrice de l'école du vin de Muscadelle à Petit-Bersac

  • Réservation et inscription : billets réservables en ligne sur le site internet de l'Office de Tourisme Intercommunal du Grand Périgueux - billetterie en ligne

* l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.


L'atelier d’œnologie dure deux heures. Il est ouvert à toutes les personnes désireuses de mieux connaître le monde du vin, de la gastronomie et de l’histoire.

Vendanges mécanisées dans Le Loupiac, sur les berges de la Garonne, en septembre dernier

Ce premier thème permettra de chercher les différences entre les vins de Pécharmant et de Saint-Estéphe, vins de deux AOC à la fois si différentes et si proches. Les dégustations qui se font à l’aveugle permettent à chacun de chercher selon son niveau.

Des alignements parfaits qui rythment le paysage depuis des millénaires, mais jusqu'à quand? De nombreux arrachages sont en cours.


Le plan d’arrachage de 9 500 hectares du vignoble bordelais, lancé le 5 juin 2023, est pourtant loin d’être une première dans la très longue histoire de la vigne et du vin. Dans le Bordelais, la production des vins moins prestigieux a saturé le marché. Résultat, excepté pour quelques noms de prestige qui ne connaissent pas la crise, les grands domaines se déprécient et peinent à vendre leur production. Ce sont en effet près de 1 million d’hectolitres, soit environ 20 % de la production qui chaque année ne trouvent pas preneur.


S'y ajoute la flavescence dorée, une maladie mortelle de la vigne détectée depuis les années 1950. Elle est l’une des maladies les plus dommageables du vignoble européen et peut avoir un impact sévère, tel que des pertes de rendement ou le dépérissement des plantes et d’importantes conséquences économiques. Sans mesures de contrôle, la maladie se propage rapidement, et peut affecter la totalité des ceps d’une parcelle en quelques années.

Peu fréquent en Gironde, l’arrachage des vignes, reste un geste douloureux pour les exploitants, toutefois déjà été mis en œuvre entre 2005 et 2008, là encore à cause d’une crise de surproduction. Ce seront 4 000 hectares qui seront arrachés avec des primes entre 10 et 15 000 euros par hectare.

Sur ce dernier plan ce seront des indemnisations à hauteur de 6 000 euros l’hectare, cofinancées par l’État (30 millions d’euros puis 38 si nécessaire), la Région (10 millions d’euros sur deux, trois ans) et Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) (19 millions d’euros).


Bonne dégustation!

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