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Dômes de chaleur/canicules, signes du réchauffement climatique

Un lien prouvé entre des événements météorologiques extrêmes comme cette canicule tardive que nous vivons et le dérèglement climatique.


Près de la moitié des êtres humains vivent dans des environnements très vulnérables aux événements climatiques extrêmes. Chaque année, ces événements deviennent de plus en plus intenses et fréquents en raison du dérèglement climatique.

D'après le GIEC, les énergies fossiles sont responsables de 86 % des émissions mondiales de CO₂, contribuant à aggraver le dérèglement climatique.

Au-delà des conséquences mortelles des événements climatiques extrêmes, l’impact économique est déjà énorme. Ce sont les populations de l'hémisphère Sud qui en subissent d'ailleurs le plus les conséquences et bien évidemment se sont elles qui ont la capacité d'adaptation la plus faible.

Selon l'ONU, ces 50 dernières années, à travers le monde, les dégâts matériels liés au réchauffement climatique se sont élevés à 3 640 milliards de dollars.

Quelques exemples :

  • Les pertes et dommages des inondations au Pakistan en 2022 se montent à eux seuls à plus de 30 milliards de dollars.

  • En France, les coûts économiques et sociaux engendrés par les événements climatiques extrêmes, autrement dit la "facture climatique", s'élevaient à 10,6 milliards d'euros en 2022, d’après les assureurs.

La transition écologique coûte moins cher que l’inaction !

L'augmentation des températures ne fera qu’accentuer la fréquence et l’intensité des catastrophes, entraînant davantage de pertes humaines et de coûts.


D’après une étude du CNRS, du CNRM et du CERFACS, « la France se réchaufferait davantage (environ +20 %) que la moyenne planétaire »


Les températures dans l’Hexagone pourraient augmenter en 2100 de 3,8 degrés en moyenne par rapport au début du XXe siècle, si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas drastiquement.

Le dernier rapport des experts climat de l’ONU (Giec) a montré que la planète avait déjà gagné en moyenne près de 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle en raison des gaz à effet de serre générés par ces activités humaines.

La hausse prévue en France de 3,8 degrés en 2100 n’est qu’une moyenne, avertissent les chercheurs : certaines régions notamment autour de l’arc méditerranéen ou en montagne, pourraient connaître des températures encore plus élevées. Et le réchauffement varierait fortement selon les saisons. Si en hiver, la hausse des températures serait de 3,2 °C (2,3 à 4,2 °C selon les régions), en été, le thermomètre pourrait s’affoler, avec une hausse moyenne de 5,1 degrés (3,6 à 6,6 °C selon les régions).


Selon Météo France, dans un scénario à + 4° de réchauffement, les vagues de chaleur s’étendraient de 21 à 94 jours selon les régions contre sept aujourd’hui en moyenne nationale et la fréquence de ces événements devrait doubler d’ici 2050.

Et, selon le Giec, chaque degré supplémentaire de réchauffement équivaut à une augmentation de 7 % des précipitations lors des tempêtes et orages. Dans tous les cas, ce réchauffement aura des conséquences sur les écosystèmes et la biodiversité, avec des habitats qui deviendront moins favorables à certaines espèces, qui seraient contraintes de se déplacer, et aussi sur le système agricole avec l’abandon de certaines cultures, faute d’eau ou un changement dans les cycles de récolte.

Pour éviter la multiplication de ces phénomènes de canicule notamment en ville - et non pas les éradiquer - les scientifiques recommandent :

  • la mise en place d’un système d’alerte aux fortes chaleurs pour les populations ;

  • la construction de bâtiments avec des matériaux qui absorbent et stockent la chaleur ;

  • la fin de l'artificialisation des sols - notamment des routes et des parkings. En effet, les routes bitumées et les bâtis en béton retiennent la chaleur et viennent amplifier ce phénomène météorologique ;

  • la végétalisation des villes afin de limiter les îlots de chaleur ;

  • la réduction des émissions de CO2 générées par les activités humaines.

Ce dernier point est d’une importance capitale pour limiter le réchauffement climatique à + 2 °C d’ici la fin du siècle. En clair, pour chaque fraction de degré de réchauffement supplémentaire, les épisodes de chaleur se multiplieront et seront plus intenses au point d’atteindre les 50 °C en France. Ils deviendront progressivement la norme alors qu’ils sont encore aujourd’hui considérés comme exceptionnels.


Cette fiche synthétique de Greenpeace a le mérite de la simplicité

 
 

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